Signature génétique : nouvel outil clinique ?

Dans le but de comprendre pourquoi certains patients atteints de rectocolite hémorragique (RCH) ne tiraient pas bénéfice des traitements à base d'anti-TNFa comme l'infliximab une étude internationale a été lancée sous l'impulsion de l'hôpital universitaire de Louvain (Belgique). L'équipe de Paul Rutgeerts a étudié de manière très large l'expression des gènes dans la muqueuse colique de patients traiter par l'infliximab. Les profils d'expression ont été comparés entre les patients répondeurs et non-répondeurs afin de pouvoir mettre en évidence une « signature » permettant de prédire la réponse au traitement. Cette étude a permis de définir 5 gènes surexprimés chez les patients atteints de RCH non-répondeurs à l'infliximab. Ces marqueurs permettent de différencier les répondeurs des non-répondeurs avec une sensibilité de 95% et une spécificité de 85%. Ceci constitue un outil très intéressant pour les cliniciens lors de la prise en charge des patients atteints de RCH.

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